Les fédérations départementales d’Ardèche, du Lot de la Mayenne et du Rhône de l’ADMR ont reçu 30 tablettes Ardoiz (Groupe La Poste) afin d’animer des cours collectifs à destinations des seniors. Le but ? Lutter contre la fracture numérique et l’isolement qui touchent les seniors.

Des ateliers d’initiation au numérique

fracture-numeriqueCes ateliers collectifs mis en place par l’ADMR (anciennement Aide à domicile en milieu rural, réseau associatif de services à la personne), ont pour objectif d’en finir avec l’isolement des seniors et de réduire la fracture numérique qu’ils subissent.

Via un accompagnement spécifique, les personnes âgées vont découvrir l’utilisation d’Internet et toutes les opportunités que le web offre : formalités administratives, accès aux services publiques, accès aux articles de presse, création et partage de contenus (photos, vidéos…) etc.

Pour 1.000 tablettes Ardoiz vendues en bureaux de Poste, Tikeasy la filiale du groupe La Poste qui commercialise ces tablettes, en offre 10 à l’ADMR afin qu’elle mène des actions visant à lutter contre la fracture numérique des seniors.

L’ADMR recevra d’autres tablettes en janvier 2018 en fonction des ventes réalisées entre septembre et décembre 2017.

La fracture numérique et les seniors

En 2014, 19,3 % des foyers français (soit 5,4 millions de foyers) ne possédaient pas d’accès à Internet. Selon le CREDOC (Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie), 78 % des personnes qui n’avaient pas accès à Internet à ce moment-là étaient âgées de plus de 60 ans.

Au vu des nouveaux usages numériques, une fracture s’est installée entre les personnes connectées et celles qui ne le sont pas. Aussi, il y a trois ans, seulement 5 % des plus de 70 ans étaient équipés d’un smartphone, contre 75 % des 18-24 ans.

Toujours selon l’étude du CREDOC, les non-internautes étaient en 2014 beaucoup plus âgés que la moyenne. Ainsi, 20 % des non-internautes du moment avaient entre 60 et 69 ans et 58 % étaient âgés de 70 ans ou plus. Deux tiers des non internautes étaient alors des retraités.