assurance dependancePour couvrir les besoins financiers en cas de dépendance, le plus sûr est de souscrire une assurance spécifique. Ce produit, créé il y a plus de 25 ans, est aujourd’hui en pleine mutation avec la réforme attendue de la dépendance en 2014.

Les assureurs sont, eux, déjà en préparation de nouvelles solutions financières pour permettre au plus grand nombre d’y avoir accès.

La préparation de nouveaux contrats d’assurance dépendance

Selon un sondage réalisé par OpinionWay pour l’entreprise d’actuariat conseil et gestion des risques Optimind Winter, plus de la moitié des sociétés d’assurances réfléchissent aujourd’hui à la mise en place de nouvelles solutions de contrats dédiés à la dépendance. La première évolution qui devrait voir le jour est l’apparition de contrats collectifs d’entreprise, en plus des contrats individuels aujourd’hui disponibles, sur le modèle de l’épargne.

Les offres forfaitaires devraient également se développer dans les prochains mois. Cette solution, de plus en plus choisie par les assureurs reste pourtant à l’index des attentes des souscripteurs qui ont besoin de recouvrir l’intégralité des frais occasionnés par l’état de dépendance.

Le risque de l’assurance dépendance

Dans le même temps, l’enquête révèle qu’un quart des assureurs a fait le choix de ne pas se lancer sur la dépendance. Le motif en est bien souvent le risque engendré. 39% d’entre eux indiquent d’ailleurs avoir des difficultés à l’évaluer.

Aujourd’hui, l’âge moyen de souscription est de 60 ans, pour une prise en charge en dépendance intervenant, en moyenne, à 85 ans. Toutefois, d’autres facteurs viennent troubler ces données. C’est notamment le cas avec une augmentation avérée du nombre de personnes atteintes par des maladies handicapantes, à commencer par la maladie d’Alzheimer.

De leur côté, les particuliers sont également dans l’attente de nouvelles propositions pour souscrire ce type de contrat d’assurance. La première demande s’adresse davantage aux pouvoirs publics avec le souhait d’une incitation fiscale à sa souscription pour 54% des personnes interrogées. Dans le même temps, 72% souhaitent avant tout obtenir des réponses concernant le niveau d’intervention de l’Etat dans les situations de dépendance.