Dans un vote crucial le 3 mars, les Suisses ont exprimé leurs préférences politiques concernant les politiques de retraite.

Les syndicats et les partis de gauche ont soutenu l’introduction d’un treizième mois de pension de retraite, similaire au treizième mois de salaire des travailleurs en Suisse, tout en rejetant l’idée d’augmenter l’âge de départ à 66 ans.

Ce vote montre que les personnes âgées en Suisse ont des défis à relever. Avec le coût de la vie qui augmente, surtout pour le logement et les dépenses quotidiennes, il est important de modifier les politiques de retraite pour que les retraités vivent mieux. Pour eux, c’est un grand pas en avant pour garantir que les retraités vivent dans de bonnes conditions.

La majorité des votants ont soutenu l’idée d’instaurer un treizième mois de retraite, avec environ 58 % de voix favorables. De plus, un nombre significatif de personnes ont participé au vote, dépassant les 58 %.

En revanche, environ 75 % des votants se sont opposés à la proposition d’augmenter l’âge de départ à la retraite à 66 ans.

Un défi financier et politique

Bien que cette proposition ait été soutenue par de nombreuses personnes, des inquiétudes persistent concernant son coût financier. Selon les estimations officielles, l’introduction du treizième mois de pension de retraite pourrait nécessiter un investissement annuel de plus de quatre milliards de francs suisses. Cette situation soulève des questions sur la solidité financière du système de sécurité sociale et la nécessité éventuelle de procéder à des ajustements fiscaux.

Le rejet de l’augmentation de l’âge de départ à la retraite et l’approbation du treizième mois de pension représentent une victoire pour les droits sociaux. C’est également un succès démocratique, étant la première fois que les syndicats parviennent à faire passer une proposition par la voie de la démocratie directe. Ce type d’action est rare en Europe, à l’exception du Liechtenstein, qui a adopté un système similaire il y a longtemps.